PACOTILLES


Sauter (ATELIER D'ECRITURE)

Atelier d'écriture

paroles : Geoffroy Deseez, Olivier Kowarski, Renaud Labat, YP...
...et tous ceux qui s'en mêleront à nouveau...

musique et arrangements : YP


Pour réécouter, il n'y a qu'à ''actualiser'' la page (c'est dans le menu ''affichage'' ou en appuyant sur la touche F5).

J’en ai, comme ça, dix-mille sous le coude mais je choisis ce texte car nous nous y sommes déjà mis à quatre, suite à une demande faite il y a quelque temps. Mais je ne suis toujours pas satisfait, loin s'en faut !

Pour cette chanson, j’ai une mélodie, un arrangement, une direction précise… mais je coince sur le texte :
A l’aide !

La chanson s’appelle ‘’sauter’’. Elle doit impérativement démarrer par cette phrase‘’sauter du lit’’. La suite raconte la journée (ou la matinée ou n’importe quel moment) de la vie d’un trentenaire dépassé par sa vie de jeune adulte et encore boulimique de chimères d’adolescent. Il s’embrouille les pinceaux, fait tout à l’envers. Oh ! jamais rien de bien méchant mais comme il se noie dans un verre d’eau
D’autant que sa plus grosse connerie de la chanson ne sera jamais ouvertement entendue (ne pas la déclarer en tant que telle, contrairement au texte actuel) : le type va se laver tout habillé. Cette connerie est sous-entendue dès le premier paragraphe mais jamais il ne s’en rendra compte. Il continue tout du long à broyer du noir pour des conneries insignifiantes à côté de celle-ci. Je n’ai pas de texte convenable. Seulement un exemple qui permet de comprendre le début : le type se réveille à la bourre, saute dans ses fringues puis va se laver ; là, merde ! il se rend compte qu’il a oublié de se raser. Pour la suite, il faut l’imaginer s’énerver pour des broutilles sans même faire attention au floc-floc qui accompagne ses pas (jouer sur les sonorités).

Ceci est l’idée de base, elle peut être modulée selon l’inspiration personnelle : il n’y a rien d’obligatoire sinon le sens général.

Quant au refrain, il est déjà écrit (je vous demande donc de ne pas y toucher). Ce refrain est assez niais. C’est une caricature du ‘’il faut que’’ moral. Pensez-le, peu importe, comme la parole du père, la pression sociale, ou le tribunal freudien. C’est évidemment le texte des couplets, celui que je vous propose d’écrire, qui donnera le côté dérisoire de ce refrain.

Voilà pour les explications théoriques ! En ce qui concerne le côté technique, je joins la musique avec une ébauche de texte… sachant qu’il y a autant de couplets à réécrire qu’il y a de couplets prééxistants !!! (encore une fois, je ne veux garder que le refrain du texte déjà existant).
Ce n'est pas un grand morceau, loin de là ; mais je suis sûr que ça peut le faire si le texte va. Or,
pour le moment, le texte ne coule pas...
C'est un poum-tchak tout ce qu'il y a de plus banal. Le texte doit, je pense, être narratif tout en tendant progressivement vers l'hystérie mais il doit surtout couler, être facile à entendre. Pour le moment, ce n'est pas le cas ! Vous pourrez vous en rendre compte avec cette maquette. Vous pourrez ainsi mieux vous rendre compte de l'atmosphère générale, de l'évolution de la chanson, de la carrure du texte à respecter. Vous pourrez aussi comprendre pourquoi je ne suis pas satisfait du texte actuel (pourquoi je dis qu'il ne coule pas) ! Sans doute cela manque-t-il aussi de rime.

Si vous suivez bien, je ne suis pas vraiment convaincu par cette maquette... Néanmoins, peut-être peut-elle vous aiguiller vers ce que je recherche ? Vous avez la mélodie et son ambiance générale... (même si, j’en conviens, j’en fais un peu trop !)


Dans le texte
ci-dessous, tous les passages en rouge sont à réécrire selon le principe exposé ci-dessus






Sauter du lit
Atterrir dans mes fringues
Plonger dans le bain
Et tomber sur un os
Je crois qu’j’ai fait une boulette
J’oublie l’épilation faciale
Avant de me laver

Sauter la tête
M’arranger l’existence
Laminé, défiguré
La gueule pleine de pustules
J’f’rais bien d’oublier ma glace
D’trouver d’quoi mastiquer
Pour le petit déj’

Sauter la page
Et s’en prendre à l’absente
La liquider en l’air
Ou à terre peu importe
Tant qu’ça gronde quand c’est l’heure
J’explose mon compteur
Avant de digérer

Sauter la grille
Voir flotter l’horizon
Rassembler les pieds
Et tomber en plein d’dans
Je crois que je n’suis pas seul
A m’être liquéfié
Putain de chien


Sèche tes larmes
Ça ira mieux une autre fois
Lève ton cul
Allez va ! Va de l’avant
Prends les armes
Serre-toi de tes dix doigts
Ne rie plus
Il est temps d’être un vrai gens

Sauter l’capot
Démarrer l’automate
Hurler comme un con
Et pourrir le Patron
Souffler : t’en fait pas, OK
Je r’mont’ chercher les clefs
Avant de démarrer

Sauter la montre
Appuyer comme un con
Rester bloqué
Et bouffer du carbone
Je crois qu’j’vais r’fair’ une boulette
Egorger l’oppresseur
Avant de dessécher


Sèche tes larmes
Ça ira mieux une autre fois
Lève ton cul
Allez va ! Va de l’avant
Prends les armes
Serre-toi de tes dix doigts
Ne rie plus
Il est temps d’être un vrai gens

Sauter le pont
Faut toujours un peu plus
Me regarder en face
Et tomber sur un os
Je crois que j’vois mes chaussures
J’n’aurais pas dû m’fringuer
Avant de me laver

Sauter pieds joints
Oublier qui je suis
Plonger dans le bain
Ou à terre peu importe
Je crois qu’je n’suis qu’un mouton
J’aurais dû y penser
Avant de me lever


Sèche tes larmes
Ça ira mieux une autre fois
Lève ton cul
Allez va ! Va de l’avant
Prends les armes
Serre-toi de tes dix doigts
Ne rie plus
Il est temps d’être un vrai gens


Dans le texte
ci-dessus, tous les passages en rouge sont à réécrire selon le principe exposé plus haut



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composé et réalisé en 2006
écriture cherche génitrice(s) et/ou -teur(s) !

voix, choeurs, guitare, clavier maître, programmation midi, prise de son et mixage : YP


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